Ce samedi soir, l’équipe fanion se rendait à LONS LE SAUNIER pour disputer le derby face au club voisin du RCL. Après la lecture du message pour les journées du fair-play et une minute de silence suite aux tragiques événements de la veille à Paris, le coup d’envoi était donné.
Et c’étaient les lédoniens qui imposaient le rythme des 35 premières minutes du match. Séduisant dans les combinaisons offensives, agressif sur le porteur de balle, c’est logiquement que le RCL ouvrait le score, après un peu plus de 20 minutes de jeu. Les visiteurs trop tendres dans l’entre-jeu ne pouvaient que constater les dégâts. Le club de la préfecture baissait de rythme et permettait aux Tangos (en noir pour l’occasion) de rentrer au vestiaire avec un seul but de retard.
Le vestiaire côté visiteurs, tremblait pour la première fois à la mi-temps.

C’est avec un tout autre visage que les Tangos attaquaient la seconde mi-temps.  Il ne fallait pas longtemps pour que Johann vienne placer sa tête à la suite d’un corner tirer au premier poteau par « Zizou ». Il inscrivait ainsi son premier but sous nos couleurs et permettait à notre équipe d’entamer au mieux cette seconde mi-temps.
Plus présents dans les duels, les Tangos montraient un tout autre visage, dissipant les frayeurs laissées par la première mi-temps. Solide défensivement, l’USCS se créait plusieurs occasions.. Totti se voyait refuser un but pour une position de hors-jeu, justement signalée par l’Arbitre assistant.
Les Tangos ne baissaient pas pour autant les bras. A la suite d’un mauvais renvoi plein axe du gardien lédonien, Raphaël reprenait de volée le ballon et l’envoyait se loger sous la barre. 1-2, l’USCS virait en tête.
Il restait alors une dizaine de minutes à tenir. Le RCL se montrait alors plus pressant et déterminé à égaliser. Mais à la suite d’un coup franc de DZ sur le côté droit, initialement destiné à trouver la tête de l’un de ses partenaires, le gardien lédonien déviait le ballon des poings dans son propre but. 1-3, à 5 minutes de la fin, la victoire n’était plus très loin.
Assommés, les lédoniens se montraient une dernière fois dangereux à l’entrée du temps additionnel, et il fallait un arrêt réflexe de Benoît pour préserver le score.
Les Tangos pouvaient laisser exploser leur joie au moment du coup de sifflet final. Le vestiaire Tango tremblait tout autrement sous la houlette du capo DZ !

Cette victoire s’inscrit dans la continuité des résultats et surtout du travail de ces dernières semaines.

Valentin

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